♣ blablateur compulsif ♣ Samuel Hawkins
★ Célébrité : Francisco Lachowski
★ Date d'inscription : 23/08/2016
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 |  Sujet: #148 - Le message qui veut tout dire. ( Mellie) Sam 2 Mar - 20:34 | |
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Je serais incapable de dire ce que je ressens en ce moment précis. C’est un mélange. Un cocktail qui ne me plaît pas du tout. D’abord, je suis colère. La colère, la rage, la haine : c’est ce que je ressens. Contre plusieurs personnes. Contre Lui, mon frère, Logan. Ce connard de mec arrogant, insolent, violent, ce bouffon. Celui qui a causé tout ce qu’il s’est passé cette soirée. Contre Elle, pour avoir levé la main sur moi, pour m’avoir parlé ainsi, pour m’avoir rejeté, pour l’avoir fait devant Logan. Pour ne pas avoir respecté la seule demande que je lui faisais : me foutre la paix. Et je suis en colère contre moi. Si je pouvais, je me casserai la gueule moi-même. Parce que je suis tombé a… Bordel ça m’arracherai le cul de le dire. Parce que je me suis laissé envouté par une fille. Parce que cette fille m’a rejeté. Moi. Samuel Hawkins. Ca doit être une première pour un Hawkins que de se faire rejeter comme ça. La honte. Et le pire c’est que Logan le sait maintenant. Thomas ça ne me faisait pas peur. Mais Logan. Il va le chanter sur tous les toits. Et juste parce que ça lui plait de foutre la merde, il va aller le chanter dans l’oreille de Louna. Louna qui va se réveiller comme le dragon qu’elle est. Je suis en colère contre moi pour avoir laissé Zoey me piétiner comme ça. Me traiter comme elle l’a fait. Devant Logan putain. Je ne suis pas que Colère. Je suis aussi Honte. La honte que tout ça ce soit passé devant mon frère. Mais si seulement il n’y avait que ça… Je suis aussi Tristesse. La tristesse me ronge le cœur. Me prend à la gorge, me noue l’estomac. Je suis triste. Je ne me suis jamais senti aussi seul. Je suis seul avec des sentiments que je connais mal. Avec cette immense contradiction qui m’habite. Enfaite, je suis tout simplement perdu. Je suis complétement perdu au milieu de tout ces sentiments trop fort, trop grand. Je suis trop concerné par moi-même. Et pourquoi ? Je vais vous le dire moi pourquoi... Parce que je ne suis pas aussi plein que d’habitude. J’ai fumé que des bédos aujourd’hui. Je n’ai rien pris de plus fort. Mais putain, je n’ai rien. Je n’ai rien parce que j’ai perdu mon sachet, parce que Scott n’a pas voulu me le rendre, parce que Thomas ne m’en a pas encore redonné. Tant pis, je vais aller en acheter. Un peu. Je vais me défoncer, j’ai besoin de le faire. Je vais oublier mon corps, mes ressentiments…
Je marche depuis quelques minutes maintenant. Combien de temps ? J’en ai aucune idée. Je marche en ruminant, je marche en jurant. Qu’ils aillent se faire foutre. Lui, Elle, Eux. Tous. Qu’ils aillent tous se faire foutre. Je les emmerde. A qui ils croyaient parler tous les deux ? Je ne suis pas une merde. Je suis Samuel Hawkins. Et je n’ai pas besoin d’eux. Je n’ai pas besoin d’elle. Qu’elle aille se faire baiser par son mec riche, qu’elle aille se montrer a tous les mecs de la ville, je n’en ai rien à foutre. Je n’ai pas besoin d’elle. Je n’ai tellement pas besoin d’elle… Je suis monté dans un bus, je me suis posé la tête contre une vitre, la capuche sur la tête. Mes jambes remuent nerveusement. Je sais vers ou je vais, je sais que dans ce quartier, il y a un dealer qui vends ce que je cherche. Et comme je ne sais pas ou Thomas trouve mes doses, je vais là où je peux en trouver moi-même. Quand je descends du bus je marche vite, le besoin est de plus en plus grand. De plus en plus urgent. Il est physique, il est psychologique… Je retire les dernières thunes que j’ai sur mon compte. Dans ce quartier les prix vont être plus élevé. Je le sens… Quand je trouve le revendeur, j’échange ma thune contre le sachet. Je n’ai plus rien. Plus d’argent. Je ne peux pas rentrer. Pas de quoi prendre le bus, je vais marcher, longtemps. Mais rien à foutre en fait… J’ai ma drogue. Je me fou dans une ruelle et contre le mur, je prends ma dose, les yeux fermés. La pilule glisse seule. Et rien que le fait de la sentir glisser dans ma gorge, avant même son effet physique, je me sens mieux. Avec un long soupire je me frotte le visage. Je la revois, son regard en colère, je le revois, son sourire de merde sur les lèvres. Je n’ai pas besoin d’elle. Je n’en ai pas besoin. Il y en a d’autre des blondes plus que bandante dans cette ville. Rien que dans ce quartier, il doit y en avoir. Je réfléchis. Vite, mal, mais je veux lui prouver, me prouver qu’elle n’est pas la seule blonde bandante, canon, de la ville. Il y en a d’autre. Il y a mieux. Je regarde autour de moi, je regarde mon téléphone et je sais. Je sais qui aller voir. Un message, bourré de fautes « T ché toi ? jarrive. » Et je me dirige vers chez elle. Je ne l’ai pas vu souvent, deux, trois fois. Et ça fait un moment, pourtant je n’attends pas sa réponse, j’y vais. Plus j’avance et plus je les sens, les effets du cacheton. Après une bonne dizaine de minute je suis devant chez elle. Et je toc, fort. Je suis toujours empli de colère, il est tard. Elle a intérêt à m’ouvrir.
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