#134 Ft Castiel || Happy birthday, my dear husband [HOT]

Milah & Castiel

Chaque moment passé avec ma famille était précieux. Je chérissais chaque instant en compagnie de mes enfants. Même si ce n’était pas forcément le cas auparavant, je profitais à présent de chaque minute passée avec Milah. Je m’étais trop longtemps basé sur mes acquis, comme si un mariage était éternel et inébranlable. La routine s’était installée ainsi que les habitudes mécaniques. Cela aurait pu me couter cher. Cela aurait pu briser ma famille. Peut-être même que si je n’avais pas réagi à l’appel de détresse de ma femme, je serais un papa célibataire qui ne verrait plus ses enfants tous les jours à l’heure actuelle. Cette perspective ne m’avait pas plu d’entrée de jeu et j’avais eu un mal fou à accepter que Milah puisse diviser notre famille. Notre manque de communication et de partage avait failli nous couter très cher. A présent, de son côté comme du mien, nous étions bien décidés à arranger les choses, à devenir une véritable famille aimante envers chacun de ses membres. Si mon attention envers mes enfants n’avait rien à redire, celle envers ma femme devait changer. Je n’étais pas le seul à devoir faire des efforts, certes, mais il était de mon devoir en tant qu’homme de la famille de prendre soin de ma femme au même titre que mes enfants. Ainsi, chaque jour, je laissais ma spontanéité et mon naturel tactile agir avec Milah. J’avais souvent été sur la réserve avec elle par le passé et je le regrettais. Il était temps qu’on se lâche tous les deux.

C’était plutôt bien parti aujourd’hui. Dans cette douche avec elle, je n’avais qu’à laisser mon corps et mes envies s’exprimer. J’aimais ces moments. Cette complicité. Cette alchimie. C’était unique. Et je voulais vivre ça quotidiennement. Je la taquinais sur ses talents manuels et elle m’enlaça en riant légèrement. « Vraiment ? Cet homme est un chanceux dans ce cas. » Jamais je n’avais regretté un jour d’avoir épousé Milah. Je me trouvais même véritablement chanceux parce que j’étais tombé sur une femme extraordinaire. Le hasard avait bien fait les choses en nous offrant Leo dès le départ. Mon destin aurait sans doute été tout autre sans lui. Mes parents auraient probablement essayé de me caser avec une fille de bonne famille, australienne pure souche. Non pas que mes parents n’appréciaient pas Milah. Ils l’avaient acceptée parce qu’elle était la mère de mes enfants, et une fille de famille haut placée. Cependant, ma mère n’avait pas pu cacher sa déception en découvrant qu’elle était d’origine coréenne. En même temps, je ne pouvais pas dire que j’avais reçu un accueil chaleureux de la part de sa famille. D’un côté comme de l’autre, la mixité n’était pas réellement une grande joie. Pour ma part, j’étais fier d’avoir des enfants métissés.

Déposant une myriade de baisers sur sa peau, le long de son cou et de son épaule, je sentis ses doigts glisser le long de mon torse. Mes mains sur ses hanches caressaient sa peau mouillée. Pour le nettoyage en effet, nous n’étions pas efficaces. Mes lèvres remontèrent le long de sa mâchoire. « J’ai toujours été du genre rebelle ma chère. » Assurais-je avec un sourire entre deux baisers sur sa peau. « Je n’y suis pour rien si la femme qui se trouve sous mes yeux est bien plus intéressante et désirable qu’une simple douche. » Je revenais capturer ses lèvres avec un peu plus d’intensité à mesure que mon désir pour elle augmentait. Ma langue se fraya un chemin pour rejoindre la sienne dans un ballet endiablé alors qu’avec l’une de mes mains j’attrapais sa cuisse pour la relever et la maintenir contre ma hanche et qu’avec l’autre je parcourais sa peau pour atteindre son intimité. Mes doigts jouèrent quelque temps avec son bouton de plaisir avant de finalement entrer en action.

Milah & Castiel

Les moments où nous étions le plus en phase, Milah et moi, c’était dans ces instants là. Les moments intimes. Il n’y avait pas besoin de réfléchir cent sept ans à la situation. Nos corps se décidaient tous seuls sans que nos réflexions ne viennent tout gâcher. Je n’avais pas de question à me poser sur mon côté trop tactile. Pas besoin d’être sur la réserve ou dans le contrôle. Tout était une question de laisser aller, pour l’un comme pour l’autre. Un gain de temps et une prise de tête en moins. Non pas que je doive mesurer mes actions avec Milah en temps normal mais je devais souvent réprimer ma nature tactile par exemple. Ce n’était pas parce que je n’en avais pas envie, loin de là. Mais nous avions eu le même genre d’éducation, d’autant plus que dans sa famille, moins on se touchait, mieux on se portait.

Pourtant, même avec une éducation comme j’avais eue, je n’étais jamais rentré dans le moule. Malgré tous les efforts de mes parents, je n’avais jamais été l’enfant modèle, irréprochable, celui qui écoute et obéit sans une once de rébellion. Rebelle était en effet le meilleur qualificatif à utiliser pour me qualifier. Et ça m’allait très bien. M’affairant avec ms doigts pour lui faire plaisir, j’aimais l’entendre gémir sous mes affections. C’était toujours jouissif de constater qu’on était capable de donner du plaisir. Je la sentis plus impatiente et elle me demanda explicitement de passer à l’action. C’était le genre de demande qui me rendait fou. Surtout avec sa façon de le dire. Cette voix suppliante avait le don de m’embraser. Mon entrejambe me brûlait tant j’avais envie d’elle. Je stoppais les mouvements de mes doigts quand les siens vinrent caresser mon membre déjà prêt à l’emploi. Elle rajouta quelques arguments à sa demande, précisant qu’elle avait besoin de moi. Devais-je comprendre un sens caché derrière ? De toute façon, je n’étais pas en état de réfléchir correctement à l’heure actuelle. Elle se positionna à la perfection pour que je n’aie plus qu’à aller de l’avant pour nous unir. Elle susurra des mots qui me donnaient des frissons alors que je fermais les yeux pour profiter de ses baisers sur ma mâchoire. Ma respiration se fit plus irrégulière et je posais mes mains sur ses hanches pour la tenir fermement contre moi. Un coup de hanche me permit d’entrer en elle sans aucune difficulté. Je restais d’abord immobile quelques secondes, le temps de profiter et de la laisser s’imprégner de ma présence. Puis finalement, je me mis à bouger le bassin à un rythme plutôt rapide parce que cette envie d’elle qui me brûlait de l’intérieur était bien trop forte pour que je fasse preuve de douceur. Je la voulais tellement. Je voulais l’entendre gémir, crier et exprimer son plaisir. Je voulais la posséder toute entière.