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 I can’t see myself leaving you... ft Maeve

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♥ Vieille carne acharnée ♥
Casey Perkins
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MessageSujet: I can’t see myself leaving you... ft Maeve   I can’t see myself leaving you... ft Maeve EmptyDim 26 Aoû - 8:22

I can’t see myself leaving you...

Aretha Franklin est décédée. Une féministe, humaniste. Presqu’avant-gardiste. Une voix sublime, certes. Mais, aussi une grande dame et une belle âme, admirée par plusieurs. Et Maeve fait partie de ces gens. Si bien que dès l’annonce de son décès, Casey a le réflexe de lui écrire. Ils ont échangés quelques mots, sans plus. Après tout, toutes les raisons sont bonnes, pour prendre de ses nouvelles. Et s’il est parvenu à obtenir quelques réponses brèves de sa part, depuis leur dernière rencontre, ce n’est pas suffisant. Maeve lui manque. Il a besoin d’elle. Il a besoin de la voir. Jamais ils n’ont passés autant de temps loin l’un de l’autre... Et ça le rend fou.

Alors, le lendemain, il attrape de nouveau son téléphone intelligent. « J’sais que t’es peut-être pas prête à ce qu’on se revoit, toi et moi. Mais, tu voudrais pas faire une exception ? Pour la musique ? » qu’il lui écrit en début de semaine. Les échanges de messages textes se poursuivent, alors que le guitariste propose à sa belle amie de préparer une vidéo, un hommage musical à la regrettée chanteuse. Une reprise acoustique, guitare et voix. Maeve accepte. Et ils conviennent de se rencontrer, quelques jours plus tard. Le temps de travailler un minimum les paroles, les mélodies et de pouvoir arriver avec une version intéressante le jour J. Un mash-up.

Ainsi, l’artiste est impatient d’entendre les paroles de ces classiques, indémodables, portées par la voix envoutante de sa sirène... Par contre, l’homme, lui, est nerveux. Si nerveux, qu’il est arrivé deux heures à l’avance... D’abord, parce qu’il tournait en rond, chez lui et que Zoey commençait à poser un peu trop de questions. Et s’il y a bien une chose que Cass ne veut pas faire, c’est mentir à la femme qu’il aime. Ensuite, parce qu’il ne sait pas à quoi s’attendre. Il a eu beau tenté de se faire des scénarios, tous se terminaient de la même façon... Et aussi agréable cette image puisse-t-elle lui être, ça ne doit pas se terminer de cette façon. À quelque part, le brun souhaiterait que la distance qu’ils ont pris récemment, soit suffisante pour tourner la page. Mais, il sait bien que les papillons seront toujours là. Le baiser qu’ils ont échangés est venu tout chambouler, chez lui. En s’embrassant, ils ont rallumé la flamme. Les sentiments de Casey pour son ancienne petite-amie ont refaits surfaces. Et il ne sait plus quoi en faire. Il ne se comprend plus, il s’en veut. Alors, après avoir embrassé sa belle blonde, culpabilsant toujours des récents évènements, il quitte leur domicile, sa guitare sur le dos.

Le reste du matériel étant déjà au studio de répétition, le brun a simplement à brancher certains items en arrivant. Il arrive à l’oublier momentanément. Le stress le quitte aussi temporairement, alors que ses doigts glissent d’une corde à l’autre. Jusqu’à ce que la porte s’ouvre et qu’elle le salue de cette voix qui me fait vibrer. « Hey! T’as trouvé facilement ? » qu’il demande, l’imbécile. Immédiatement, il ferme les yeux. Il se tape intérieurement le front, en réalisant ce qu’il vient de lancer, d’un faux air détaché. Mauvais comédien. Elle le connaît si bien, qu’elle doit deviner son trouble. « J’veux dire, le bus... t’es venue en bus ? » Il soupire, lui sourit. Il a même du mal à trouver des banalités. Son esprit est déjà ailleurs, tout près de son coeur. Tant pis ! « J’suis content de te voir ! » qu’il admet, finalement. Et bien sûre, le malaise est toujours là, mais, il se sent un peu plus léger. Pas question de faire semblant. C’est pas trop son genre. Il se retient seulement de lui sauter dans les bras, d’embrasser sa joue. Il tait aussi ses compliments à son égard. Ainsi, il ne lui dit ni combien il la trouve belle, dans cette tenue, ni comme ses lèvres lui semblent délicieuses.


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MessageSujet: Re: I can’t see myself leaving you... ft Maeve   I can’t see myself leaving you... ft Maeve EmptyDim 26 Aoû - 22:00

I can’t see myself leaving you...

J'avais appris la mort de Madame Aretha Franklin par les informations. Immédiatement, les larmes m'étaient montées aux yeux. J'avais toujours admiré cette femme, grande dame de la musique, de la cause afro-américaine et de la cause des femmes. Elle avait été un vrai modèle pour moi, au même titre que d'autres grandes dames, scientifiques ou intellectuelles. Immédiatement, mon premier réflexe avait été de prendre mon téléphone et d'appeler Casey pour en parler. Chaque fois qu'il se produisait quelque-chose dans le monde de la musique - grande découverte ou grande perte - j'avais ce réflexe de l'appeler, de débriefer avec lui, de pleurer dans ses bras quand je perdais une de mes idoles. Pourtant, mon doigt c'était figé au-dessus du bouton vert et c'est finalement seule que j'avais vécu cela. Loin de l'homme qui m'avait toujours accompagné dans tout, depuis que j'avais commencé à progresser dans l'univers de la musique. Je m'étais dit que je ne pouvais pas me permettre de l'appeler. Pas même pour ça. Pas alors que je lui avais demandé de nous laisser du temps.

Ce fut lui qui fit le pas, quelques heures plus tard, abordant sa tristesse face à cette grande peine. Je répondis, heureuse qu'il pense à moi pour partager cette peine, m'obligeant toutefois à ne pas être trop expressive ou intrusive. Je savais que de nous deux, je devais être celle qui était forte. Pourtant, quand, le lendemain, il me proposa qu'on fasse quelque-chose pour honorer la mémoire de la dame, je ne pus dire non. J'aimais trop la musique. J'aimais trop créer avec lui et il me manquait trop pour que je refuse. Même si tout le monde me poussait à garder mes distances. Après mon effondrement, ma mère m'avait bien fait comprendre ce qu'elle ressentait vis-à-vis de Casey. Darcy, pas sa langue dans sa poche, n'avait pas hésité, elle, à dire clairement que je devais arrêter de toujours retourner vers lui. Mais je n'y pouvais rien. Je n'y arrivais pas. Ce que nous avions était trop fort et trop nécessaire à mon bien-être. Même si ça faisait mal, plus souvent encore.

Après avoir discuté par message et envoie de liens musicaux de ce qu'on voulait faire, je me présentais au garage, le jour J où nous devions nous rencontrer pour clairement mettre le projet en route. « Hey ! », le saluais-je doucement en entrant. Je refermais la porte derrière moi et posait mon sac sur le canapé, comme je le faisais toujours. Je retirais ensuite ma veste. J'avais longuement hésité pour m'habiller, hésitante entre être parfaitement moi ou plus prude pour le bien de nous-mêmes. Mais finalement, aujourd'hui n'était qu'une journée de travail de plus. Nous n'allions pas enregistrer de vidéos aujourd'hui, juste travailler l'ensemble, poser la voix sur la guitare et essayer de trouver les bonnes mesures de chaque partie du mash-up que nous voulions créer. Je n'avais pas besoin d'être parfaitement « Maevesque ». J'avais donc enfilé un blue jean legging, des baskets de ville blanches, une chemise de bûcheron aux manches trois-quart, ouverte sur un débardeur noir. J'avais laissé mes cheveux libres et opté pour un maquillage de jour nude. Rien d'extravagant, rien de trop sexy. La tenue parfaite pour être à l'aise pour de longues heures de répétitions.

Il me salua à son tour, me demandant si j'avais trouvé facilement, avant de se rattraper en parlant de bus. Je souris malgré moi. Il était carrément nerveux. Autant que lors de notre dernière discussion. J'étais presque fière d'avoir l'air à l'aise avec tout ça. L'air, parce que tout n'était qu'apparence. Intérieurement, j'étais totalement nerveuse et sur mes gardes. Vis-à-vis de lui, mais aussi vis-à-vis de moi-même. Dieu seul savait de quoi j'étais capable si je ne faisais pas attention à bien me comporter.

« Bus, oui ! » Hors de question que ma mère m'emmène voir Casey. Personne, pas même Darcy, ne savait que j'étais là. Elles m'auraient probablement tué si elles avaient su. « Merci », soufflais-je doucement, réalisant après coup qu'il ne comprenait peut-être pas pourquoi. « Pour m'avoir proposé ça. C'est si triste qu'elle soit partie... »


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MessageSujet: Re: I can’t see myself leaving you... ft Maeve   I can’t see myself leaving you... ft Maeve EmptyJeu 30 Aoû - 12:13

I can’t see myself leaving you...

Il n’avait pas pu faire autrement, Casey. Depuis leur rencontre, ils avaient toujours été là, l’un pour l’autre. Même quand ce n’était pas nécessaire. Et même s’ils pouvaient être nocifs, l’un pour l’autre. Maeve restait essentiel à son bien-être. Elle représente et à toujours représenté à ses yeux bien plus qu’il ne pourra jamais l’exprimer. Ainsi, il lui avait été nécessaire de prendre de ses nouvelles. Il ne se voyait discuter de la perte d’une grande artiste, figure emblématique de la musique soul, avec personne d’autre. D’autant plus qu’il ne pouvait s’empêcher d’entendre la voix de la jeune femme, sur certaines des chansons de la défunte.

Tout se bousculait dans son esprit, jusqu’à ce qu’il ne puisse plus se défaire de cette idée. Un ou deux riff de guitare, un pont musical reliant habilement le refrain d’une chanson au couplet d’une autre et la voix sublime de l’australienne. Ce serait magnifique ! Casey s’empressa de partager l’idée et les suivantes avec Mae, qui accepta de participer, lui faisant part de ses préférences. Et bien que ce soit avec passion qu’il s’y consacra, l’idée de revoir la jeune Parker et de retravailler avec elle, l’emballait bien d’avantage. Et c’est aussi ce qui lui nouait l’estomac.

« Hey ! » Casey tourne la tête dans sa direction, lorsqu’elle entre ce jour J. Il lève les yeux et la salue à son tour. Bien maladroitement. Il aurait presque fallu lui remettre une paire de lunette de soleil, tant elle a illuminé le garage en y entrant. Quoi qu’elle en dise, elle est l’âme du groupe. Et c’est l’une des raisons qui avait poussé le guitariste à se battre pour qu’elle reste dans le groupe, avec lui. Il prenait tellement plus de plaisir à faire de la musique, avec elle. Jamais il n’avait été aussi inspiré qu’en sa présence, par sa voix. Le groupe ne serait pas le même sans elle. Casey, non plus, ne serait pas le même. Elle est sa muse, celle pour qui il a envie de créer. Jamais il n’avait autant apprécié ses paroles, que dans sa bouche. Elles ne pouvaient être chantées, partagées que par Maeve.

La belle brune s’approche afin de déposer ses effets sur le sofa, pendant que Casey la bombarde de questions idiotes. Il écoute à peine. Il est bien trop nerveux, déjà occupé à la contempler. Le musicien fixe ses lèvres. Il distingue à peine les mots. Ce ne sont que des sons, qui lui parviennent et déjà, il est charmé. Il a toujours aimé sa voix ! Et s’il n’était pas aussi fébrile, l’artiste serait fou de joie, terriblement emballé par ce qu’ils s’apprêtent à créer. Mais, à la place, il sort des banalités, jusqu’à ce qu’elle lui dise merci. Il arque les sourcils, puis il sourit, après qu’elle se soit expliqué. « Ne me remercie pas. C’est normal... » qu’il lance, spontanément. « On est un groupe, non ? Et puis, y a que ta voix qui peut lui rendre justice et... » Et il s’arrête.

Casey soupire. Il rigole un peu, même. C’est du bluff. Il a des tas de défauts. Il en a de nouveaux, même, depuis quelques temps. Depuis ce baiser. Mais, ce n’est pas un menteur... Ou, à tout le moins, il ne l’était pas avant ce jour là. « C’est vrai que j’aurais voulu faire ça avec personne d’autre. C’est ta voix que je préfère parmi toutes, mais... Pour être honnête avec toi, c’est purement égoïste. Totalement égoïste, Mae! J’avais surtout envie de te voir et de nous retrouver un peu, toi et moi ! » Un aveu inutile, alors que le musicien est persuadé que sa complice savait déjà tout cela lorsqu’elle lui a dit oui. Elle est un peu, voir même beaucoup, écervelée la belle sirène par moment, mais, elle est loin d’être bête. Et s’il y a bien quelqu’un qui sait lire en lui et même deviner ses pensées avant même qu’il y songe, c’est elle. Mais, le simple fait de l’admettre a voix haute, le soulage d’un poids. Pas question de gâcher ce moment à deux. Maintenant que c’est dit, il pourra simplement profiter de sa présence et de sa voix. Il a toujours aimé l’écouter chanter, se laisser bercer.  

Or, là, c’est par son coeur et ses envies, qu’il se laisse guider. Alors, il quitte le canapé et s’avance vers elle. Quelques petits pas son suffisant, pour rompre la distance entre eux. Le brun, il peut pas faire autrement. Sa main droite trouve toute seule le chemin vers la joue douce de Maeve. Et c’est tout aussi machinalement qu’il se met à caresser sa peau de son pouce. Ensuite, Cass vient appuyer son front contre celui de son amie. « Excuse-moi, ma sirène ! » qu’il demande, d’une voix douce et sincère. Il est bien conscient, que la seule chose qu’elle lui a demandé, c’est du temps. Seulement, le temps, il est long et pénible sans elle.

Il éloigne finalement son visage, après avoir embrassé sa joue droite, et caressé la gauche. Longuement, figé dans me temps. Le musicien se racle ensuite la gorge. Une main dans ses cheveux longs et ondulés, plus tard. « Tu veux quelque chose ? » Sa voix est faible, tremblante. Lui aussi. C’est qu’il n’a pas vraiment soif, mais, il lui fallait une raison pour s’en séparer. Autrement, il aurait bien été capable de passer toute la journée là, avec sa belle dans les bras. Ainsi, il ouvre la porte du petit frigo et se sert un verre. Des glaçons, une canette bien fraiche de Bundaberg rum & cola puis une grande gorgée plus tard, il se sent d’attaque.


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MessageSujet: Re: I can’t see myself leaving you... ft Maeve   I can’t see myself leaving you... ft Maeve EmptyMar 4 Sep - 12:28

I can’t see myself leaving you...

L'équilibre avec Casey avait toujours été difficile à trouver. Pas que c'était impossible, mais cela apportait son lot de complexités. Nous avions toujours agi plutôt que parlé. Je l'avais séduite par ma voix, il m'avait convaincu par le regard. Je l'avais aimé par les gestes, il avait résisté jusqu'à céder aux appels de mon corps. Nous nous étions aimé par le feu. Douloureusement, violemment, délicieusement... Le corps avait toujours mieux parlé que les mots. Et peut-être que c'était ce qui avait causé notre fin. Notre capacité à lire le langage corporel trop facilement et notre impossibilité à poser des mots dessus. Le langage des autres ne nous plaisait pas et nous n'avions jamais su nous rassurer mutuellement, nous assurer sans doutes aucun qu'il n'y avait aucune raison de s'inquiéter. Et ça faisait mal. Parce que jamais je n'aurais pu regarder un autre que lui s'il était resté mien tout entier... Et à l'époque, je n'avais pas pu croire qu'il pouvait le rester. Qu'il pouvait m'aimer, moi, pour l'éternité.

Rapidement, Casey m'assura que je n'avais pas à le remercier, que nous étions un groupe, avant d'ajouter en parlant de ma voix. Je rougis un peu, souriant en coin. Je savais qu'il aimait ma voix. Il l'avait toujours aimé. Il était tombé sous le charme de ma voix en tout premier lieu. Je n'étais qu'une enfant, une gamine qui se découvrait à peine femme à cette époque - même si j'avais déjà une vie sexuelle bien active - et il n'avait pas vu la Maeve femme. Il n'avait vu que l'enfant et était tombé amoureux de ma voix. S'il avait tiré un trait sur mon corps, je savais qu'il n'en avait jamais fait un sur ma voix. C'est pourquoi il ne me laissait pas partir. Du moins... J'essayais de me convaincre que ce n'était que pour ma voix.

Mais il continuait, louant ma voix, avant d'avouer qu'égoïstement, il avait juste voulu me retrouver dans sa vie. Je restais là, debout, immobile, le suppliant intérieurement de ne pas continuer, de ne pas faire ça. Je le savais. Bien sûr que je le savais. Si je n'avais pas eu ce besoin brûlant de le voir, je n'aurais pas dit oui. Pas maintenant. Pas comme ça. Nous aurions parfaitement pus travailler par ordinateurs interposés. J'aurais pu attendre qu'il enregistre la musique et changé par-dessus. Nous aurions pu nous enregistrer en direct, chacun de notre côté, lui chez lui, Zoey dans son dos, moi dans ma chambre. Sa guitare et ma voix, un micro chacun et une distance plus qu'approprié entre nous. Mais j'avais besoin de l'avoir près de moi. J'avais besoin de frôler son corps quand je chantais. J'avais besoin de le sentir près de moi, alors que je déversais une part de mon âme dans son art. Si nous avions mis des mois à coucher ensemble la première fois, alors que je m'étais débattu pour qu'il cède, nous avions probablement fait l'amour bien avant ça, par la musique, par tout ce que cela produisait dans nos corps, quand nous faisions notre art entre nous.

Je frissonnais lorsqu'il me toucha, poussant malgré moi un peu plus ma joue dans la chaleur de sa main, fermant les yeux quand il posa son front contre le mien. Et puis, aussi bref qu'il était passé, le moment s'évanouir. Il se recula, me laissant pantelante, alors qu'il me demandait si je voulais quelque-chose. « Du thé glacé ? » J'étais certaine qu'il en avait. Zoey m'avait avoué adorer ça. Je connaissais assez Casey pour savoir qu'il n'était pas avare à ce genre de petites attentions : toujours avoir dans le frigo ou dans le placard quelque-chose à boire et à manger que sa copine adorait.

Puis je me raclais la gorge, à mon tour, me dirigeant vers les instruments alors qu'il nous préparait à boire. Je frôlais le micro du bout des doigts, l'allumant avant de souffler dedans. Lentement, je fermais les yeux, oubliant le monde.

« The moment I wake up,
Before I put on my make up
I say a little prayer for you.
While combing my hair, now
And wondering what dress to wear, now
I say a little prayer for you.

Forever and ever, you'll stay in my heart
And I will love you.
Forever and ever, we never will part
Oh, how I'll love you.
Together, together, that's how it must be
To live without you
Would only be heartbreak for me.
»


A mesure que je chantais, les yeux clos, un sourire se glissa sur mes lèvres. Je rouvris les yeux ensuite, pour regarder Casey.


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MessageSujet: Re: I can’t see myself leaving you... ft Maeve   I can’t see myself leaving you... ft Maeve EmptySam 8 Sep - 10:11

I can’t see myself leaving you...
Casey vivait mal le sevrage qu’elle lui avait imposé. En véritable camé, il avait cherché inconsciemment un moyen d’obtenir sa dose. Et elle était sa drogue. Il avait besoin d’elle, de Maeve près de lui. Il avait aussi besoin de musique. Et c’est tout naturellement et aussi tristement, qu’il vit un signe. Un moyen de renouer, même brièvement. Et même s’il devait se déchirer le coeur, ensuite.

Le couple qu’ils avaient formé, jadis, avait toujours été ainsi. Intense, démesuré, vertigineux. Pas de demi-mesure, que l’amour et le désir. C’était si grand, que ça les submergeaient totalement. Chacun avait besoin, à la fois, de posséder l’autre et de lui appartenir. Et si la relation n’était pas saine, elle était pourtant tout ce qu’il désirait. Elle lui avait tout bonnement volé son coeur. Il ignorait même jusqu’alors, qu’il était possible d’aimer si fort. Et s’ils s’aimaient mal, ils ne s’aimaient pas moins. Casey était follement et irrévocablement amoureux de Maeve Parker.

Il était aussi son plus grand fan. Alors, en plus de cette folle envie de la retrouver, de combler le manque, il ne voyait personne d’autre qu’elle, pour faire les voix. L’utile qui se joint à l’agréable. Casey complimente donc sa belle sirène des temps modernes, qui rougît, souriante. Elle est charmante, il a toujours craqué pour ce sourire là, ainsi que tous les autres. L’artisan, il connaît chacun de ses sourires, chacune de ses moues et tous ses tocs. Mais, il ne le commente pas. Il avoue plutôt son égoïsme. Et elle a fait de lui un homme heureux et fébrile, en acceptant de le rejoindre au garage, leur local de répétition.

Seulement, ce n’était peut-être pas la meilleure décision... À peine avait-elle fait son entrée, qu’ils se retrouvaient déjà l’un contre l’autre. Casey l’avait approché. Il était allé quérir un peu de sa chaleur. Il aurait aimé profiter un peu plus encore, de cette chaleur et de la douceur de son corps. Seulement, sa raison avait refait surface. Et il avait dû s’éloigner, lui offrant à boire, afin de retrouver ses esprits. Maeve aussi, semblait ébranlé. Alors, le brun, il lui sourit timidement. « Du thé glacé ? » Il hoche la tête. Et puis, Cass passe une main dans ses cheveux ondulés puis une seconde, armé d’un élastique. Le tout, afin de les ramener en un chignon - man bun. Il s’éloigne afin de rejoindre le coin cuisinette. La belle australienne se racle la gorge, alors que Casey joue les apprentis barman. Rien de bien complexe. Deux verres, de la glaces concassés. Une canette de la boisson alcoolisé pour lui, prête à être consommé tel quelle. Et un thé glacé pour Mae. Une petite poignée de minutes lui sont suffisantes. Et c’est tout juste ce qu’il faut à sa belle amie pour rejoindre son micro.

Déconcentré par les doigts de Maeve sur le grillage du micro, le jeune homme les imagines facilement sur son intimité. Son esprit décortique le mouvement, le ralenti. Elle semble caresser longuement l’objet, alors qu’elle a pourtant déjà replacé ses mains, à la base du trépied lorsqu’il revient à lui. Il a alors secoué la tête, en réalisant qu’il tenait maladroitement les verres, en renversant un tantinet par terre. Il grogne. Un puis deux pas de plus, et il la rejoint. Il dépose le thé glacé près d’elle, sans un mot. Elle a fermé les yeux. Elle s’est mise à chanter. Et déjà, Casey, il est transporté. Il ne sait plus trop où il est. Il sait juste qu’il la suit... Il vogue sur la mélodie, se laisse guider. Si bien que lorsqu’elle arrive au refrain, le musicien est tout juste derrière elle. Son torse contre son dos, ses mains masculines sur ses hanches et son visage dans son cou. Il se balance tout doucement, au rythme de sa voix, l’entrainant avec lui de droite à gauche. Et la musique se fait attendre. C’est qu’il y a si longtemps qu’ils n’avaient pas danser ensemble, trop longtemps qu’il ne l’avait pas senti aussi près de son coeur, qu’elle se fera encore attendre, la musique. « [...] To live without you would only be heartbreak for me... » qu’il murmure finalement à son oreille, à l’unisson. Les yeux fermés, comme si le temps pouvait s’arrêter momentanément, comme si Casey pouvait en faire son allié.


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MessageSujet: Re: I can’t see myself leaving you... ft Maeve   I can’t see myself leaving you... ft Maeve EmptyMer 26 Sep - 11:23

I can’t see myself leaving you...

J'avais eu beau prétendre que tout était pour le mieux, qu'être loin de lui était une bonne chose, une manière de tourner définitivement la page, j'étais surtout désespérée. Désespérée de trouver un moyen de le faire. Désespérée d'arriver un jour à ne plus penser à lui, autant, tout le temps. J'avais cru, comme une idiote, pouvoir me passer de lui. J'avais cru pouvoir continuer, prétendre que je pouvais gérer de le voir pratiquement tous les jours sans perdre la notion qu'il n'y avait plus rien entre nous. Même les garçons, au début, avaient été surpris et inquiet. Ils avaient demandé si j'étais certaine. Si je pourrais faire "comme si". Quand Casey c'était mis avec Zoey, ils avaient eu encore plus peur, s'attendant à ce que je perde toute notion de raisonnable. Que ma jalousie me dévore quand si souvent quand nous étions ensemble. J'avais été la première surprise de la rapidité de mon acceptation, ne voyant pas, alors, que se préparait juste le plus violent des retours de bâton possible.

Je n'avais pas tourné la page. J'avais eu tort. Et je ne pourrais pas plus la tourner en étant loin de lui. Je le comprenais maintenant, alors que je me retrouvais de nouveau face à lui. Et je n'avais pas la force de partir loin. Alors, j'allais devoir... Continuer comme ça. Continuer de me faire du mal. Parce que souffrir de sa proximité était toujours plus supportable que souffrir de son absence.

Je me souvenais de cette sensation délicieuse lors de nos nuits de passion. Moi, perdue dans mes pensées, chantant parfois sans vraiment sans rendre compte, lui contre moi, dansant doucement au rythme de la musique imaginaire accompagnant ma voix, possessif. Il faisait parfois de même sur scène. Une façon de me déclarer sienne à toute l'assemblée, de tenir les hommes à l'écart. Cela marchait bien, avec ceux qui ne nous connaissaient pas. Moins avec ceux qui connaissaient l'histoire du groupe, qui avaient suivi l'évolution de notre relation. C'était un jeu de scène connu, une histoire qu'on racontait pour le romanesque de l'histoire du groupe autant que pour la sécurité de chacun. Sur scène, j'étais sienne et il était mien, afin qu'il puisse appartenir à Zoey une fois le spectacle fini. Afin que je ne me donne pas à n'importe qui, une fois descendue de scène. Une réussite, autant qu'un échec. Une erreur. Pouvait-on réellement jouer sur ces notes-là sans finir par sombrer dans la mélodie ?

Nous avions toujours été meilleurs amis qu'amants. Peut-être que c'était faux. Peut-être qu'on était juste plus aveugle, plus imbéciles, parce que sa main sur ma hanche me faisait perdre le fil de mes pensées et son souffle contre mon visage couvrait ma peau de mille frissons.

« Comment va Zoey ? », demandais-je soudainement, me penchant pour attraper le verre et boire une gorgée.

Il fallait que je me focalise sur le présent, sur la réalité de notre situation et surtout sur le but de cette rencontre. Je ne pouvais pas me perdre en sensation et rêveries.


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MessageSujet: Re: I can’t see myself leaving you... ft Maeve   I can’t see myself leaving you... ft Maeve EmptyDim 7 Oct - 10:17

I can’t see myself leaving you...
Le moment est agréable. Bien trop. Il transporte Casey, ailleurs. Dans un autre monde, une bulle à eux. Là où elle n’a jamais cessé de lui appartenir et où il n’a jamais été qu’à elle. Un endroit où ses mains peuvent parcourir son corps, ses zones sensibles, orgasmiques. Un endroit où il lui est possible d’embrasser son cou. Et s’il est encore maître de ses mains, qu’elles sont sagement posées sur la taille de la belle brune, les mains musiciennes ont tout de même su trouver leur chemin, sous la chemise carotté de la belle brune. Le tissus mince de son débardeur étant tout ce qui sépare la paume masculine de l’épiderme satiné de Maeve, la frustration et l’envie s’empare du jeune homme. Ses mains serrent un peu plus fort la jeune femme, comme si elles assumaient totalement le désir qui montait en lui. Ses doigts tracent de larges cercles sur son ventre plat, alors qu’elle entame les derniers vers. Casey ne tient pas la note, ses lèvres étant occupées à se perdre le long du cou de la brunette. 


Cruellement, elle lui rappelle que ce temps est révolu, que ce corps qu’il désire tant n’est plus à lui. Quatre lettres, une gifle. Et il ouvre les yeux. Casey inspire, puis expire bruyamment. Il revient à lui. Tranquillement. Alors, sa main droite quitte son emplacement. La seconde, par contre, agréablement nichée sur la hanche de Mae, s’agrippe à elle. Tout comme son propriétaire, elle ne semble pas prête à la laisser partir. Toujours silencieux, le moment semble interminable et pourtant, quelques secondes à peine s’écoulent, avant que le musicien ne recule d’un pas, reprenant finalement cette main rebelle. « Elle... » qu’il lâche dans un murmure, presque inaudible. « Elle... » ignore tout, elle ne mérite pas ce que j’suis en train de faire, elle est trop bien pour moi, qu’il se dit intérieurement. Tout se bouscule dans sa tête. La peau douce de Maeve, ses déhanchements habituels. Les doigts de Zoey dans ses cheveux, le gout de ses lèvres. Le mal qu’il a fait à la première, sans le vouloir. Et celui qu’il ferait à la blonde, si elle l’apprenait... 

« Excuse-moi. » Même s’il n’a jamais voulu la blesser, Casey il a l’impression de ne faire que ça, depuis quelques temps s’excuser auprès de la jeune Parker. Elle l’attire, il succombe. Il s’excuse, prend momentanément ses distances puis il l’a supplie de revenir. Et ça recommence, parce qu’il ne supporte pas d’être séparé de sa complice. Sur le moment, le guitariste ne réalise pas ce qu’il fait. Ni à quel point, c’est mal... et dangereux. Ce n’est qu’après coup, une fois qu’il peine à se détacher d’elle, lorsqu’elle évoque Zoey que tout lui revient en pleine figure. Seulement, il a du mal à se contrôler, près d’elle.

Pendant deux ans, le brun s’est contenté des contactes physiques sur scène et de quelques gestes tendres en répétitions. Il a veillé sur elle à distance, tenté de chasser les hommes en leur laissant croire que la complicité qu’ils avaient tous les deux, était celle d’un couple fort et durable. Il a fermé les yeux sur ses sentiments pour Mae, trop orgueilleux pour lui avouer qu’il regrettait leur décision, qu’il aurait souhaité pouvoir la retenir. Casey s’est plutôt concentré sur ses papillons, ses sentiments naissants pour une belle blonde. Il a été le premier surpris sur la nature et l’intensité de ceux-ci. Il n’avait pas prévu tombé amoureux de Zoey si vite, si facilement. Mais, c’est arrivé et il a cru avoir tourné la page sur l’histoire précédente. Il a fermé les yeux sur les signes, sa jalousie. Le guitariste a refusé ce terme, prétextant simplement vouloir protéger une amie. Il s’est rendu malade, parfois, en la regardant s’offrir à d’autres. Il s’est ouvert les jointures, parfois, en défendant l’honneur de sa chanteuse. Et chaque fois qu’un des gars osait parler de jalousie, leur impétueux leader s’en défendait, avec véhémence. 

Seulement aujourd’hui, tout est clair. Il est jaloux de ces hommes qui l’embrassent, à leur tour. Jaloux de ces hommes qui goutent ses lèvres à sa place, caressent ce corps qu’elle lui interdit à présent. Il est jaloux, comme il l’est lorsqu’un autre regarde avec insistance sa belle amoureuse, sa Zoey. Il est furieux lorsque Maeve se donne à un inconnu, comme il peut l’être lorsque sa séduisante Zoey se dénude pour un client, refusant de prendre en considération les inquiétudes de Casey, ignorant volontairement le mal que cela peut lui faire. Mais, du mal, il en fait aussi. Et il en a honte. Il baisse donc les yeux, se racle un peu la gorge en s’éloignant encore un peu plus de sa muse. L’une d’elles. « Ça va la... eum... les chansons. La transition, j’veux dire ? Entre la première et la deuxième... chanson... » qu’il lance, sans grande conviction. Il se décourage, lui-même. Il se répète, cherche ses mots. Elle lui fait perdre son vocabulaire dès que ses beaux yeux verts croisent ses prunelles sombres. « T’avais... T’as... des suggestions ? Tu veux qu’on... » qu’il baragouine, fuyant son regard. Il préfère farfouiller une pile de feuille de musique, cherchant ses notes. Une partition annoté, une aiguille dans une botte de foin. 


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MessageSujet: Re: I can’t see myself leaving you... ft Maeve   I can’t see myself leaving you... ft Maeve EmptyJeu 11 Oct - 15:40

I can’t see myself leaving you...

De tous mes amants, il était le seul à être parvenu à autant me transporter. Le seul à me faire cet effet, même si longtemps après. Peut-être parce que Casey avait été le premier garçon plus âgé que j'avais tenté de séduire et le premier – et le seul, à vrai dire – avec qui les choses étaient devenues sérieuses. J'avais eu quelques copains, plus importants que de simples relations physiques, mais cela n'avait jamais duré plus de quelques semaines. Un grain de sable en comparaison de mes mois de passions avec Casey.

Et il était assurément le seul à me faire toujours autant d'effet après tant de temps. Ce n'était pas un simple effet physique. J'étais une insatiable et un rien suffisait à m'allumer. Mais avec lui, il y avait plus. Plus que juste le besoin physique. Plus que simplement le jeu des corps et des pulsions. Je lui donnais mon cœur autant que mon corps et c'était assurément la raison principale pour laquelle je ne me laissais pas aller. J'avais déjà couché avec des types déjà pris. Il le savait. Tout le monde le savait. Combien de filles avaient voulu m'arracher les yeux parce que j'avais couché avec leur mec ? Je ne considérais pas être en tort. Les mecs devaient apprendre à se contrôler. S'ils ne le faisaient pas, c'était à eux d'assumer. Mais Casey... Je l'aimais trop pour prendre ce risque. Celui de souffrir, autant que celui de lui causer des problèmes avec Zoey.

En parlant d'elle, je savais que j'allais jeter un froid entre nous et il le fallait. Il fallait qu'il arrête de me toucher ou je ne répondrais plus de rien. Après une seconde d'immobilisme, il me lâcha, bégayant un « elle » incertain de la suite à donner à sa phrase, ses pensées sans doute trop intimes pour être partagées.

Il s'excusa, finalement et je n'étais même pas sûr de le mériter. Après tout, j'étais aussi responsable que lui. Si seulement j'avais pu partir pour de bon. Ça nous ferait mal, certes. Mais après un temps, on apprendrait à survivre l'un sans l'autre... Non ? Je n'arrêtais pas de me dire qu'on le devait, mais j'étais égoïste. Trop pour le perdre. Pas assez pour ne penser qu'à moi et lui sauter dessus. Parce que je n'arrêtais pas de me le dire. Si j'avais réellement été trop égoïste, j'aurais déjà couché avec lui... Et probablement avec sa petite amie aussi.

Finalement, Casey sembla opter pour le changement de sujet et je me retins de sourire un peu devant les effets visibles de ma simple question. Il était encore homme que je pouvais dévaster en un regard ou un mot et j'avais toujours aimé savoir que j'avais cet effet sur lui. D'une certaine manière, il m'appartenait toujours, tant que j'arrivais à induire tant de sentiments chez cet homme en si peu d'efforts. J'amenais une mèche rebelle derrière mon oreille en baissant les yeux, réfléchissant. « Tu sais que je suis moins pro que toi sur ce genre de choses. » Je n'étais pas une bonne élève, vraiment pas. Je ne connaissais pas les règles, ni les noms, la plupart du temps, même si le musicien continuait de s'acharner à essayer de m'apprendre. J'avais appris à chanter toute seule, à l'oreille, à l'inspiration et je travaillais au feeling, la plupart du temps. Casey complétait, y apporter ses connaissances. Nous étions un excellent duo grâce à cela. Nos talents naturels mutuels et ses connaissances dans le domaine. Il m'était indispensable pour le sérieux qu'il imposait à mon travail. « On va s'asseoir et on fait un premier jet pour voir comment ça rend ? J'ai amené la caméra de ma mère pour qu'on ait aussi une meilleure image qu'avec la webcam, mais je pense qu'on pourra la sortir que quand on aura finalisé la musique. J'ai réfléchie un peu pour les images. On pourrait soit rester sur le canapé, l'un à côté de l'autre et tu joues pendant que je chante ou on peut le faire ici, derrière le micro et mettre la caméra là ! » Je pointais devant nous, que je sois au premier plan, derrière le micro, avant de me tourner pour prendre une chaise et la poser juste derrière moi, sur ma gauche. « Et toi là. Mais je ne sais pas encore. Ça va dépendre de ce qu'on fait. » Parce qu'il était certain qu'on allait modifier quelques petites choses dans la musique. On le faisait toujours, dès qu'on mettait nos idées en commun. On faisait en sorte que chacun y laisse sa marque. Que ça soit « notre musique » et pas « sa musique ».


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MessageSujet: Re: I can’t see myself leaving you... ft Maeve   I can’t see myself leaving you... ft Maeve EmptyMer 14 Nov - 16:39

I can’t see myself leaving you...
Casey avait aimé Maeve si fort, que lorsqu’il y repense, il se trouve idiot d’avoir osé croire que ses sentiments pour elle l’avaient quittés si tôt, après leur rupture. Les papillons que la blonde avait fait naître en lui, à un moment où il était vulnérable, lui avait fait oublier toute logique. Il s’était lancé corps et âmes dans cette nouvelle relation, sans attente, sans réfléchir, et il s’était fait prendre. Il était tombé amoureux de Zoey. Un peu plus chaque jour, mais, la réalité le rattrapait à présent. Et s’il ne mettait pas en doute ses sentiments pour la danseuse, il ignorait ce qu’il devait faire de ceux que la chanteuse brune éveillait en lui.

Ces sentiments qui le submergeait dès qu’il se retrouvait près d’elle, en sa compagnie. Sentiments qui avaient encore empiété sur la raison, et ses valeurs. Casey n’avait plus aucune volonté, en sa présence. Maeve était sa Kryptonite. Elle lui faisait perdre la tête. Et accessoirement, le contrôle partiel de ses mains musiciennes, qui ne lui obéissaient plus totalement. Elles avaient été se nicher sur le corps parfait et désirable de la jeune Parker... entraînant Casey dans une spirale de désir.

Quelques caresses, son souffle chaud dans son cou, puis ses lèvres qui s’y posent. Elle est celle qui l’en tire, qui le ramène sur le droit chemin. Et elle le fait cruellement. En mentionnant Zoey, Maeve ne fait que tourner un peu plus le couteau dans la plaie. Elle lui rappelle qu’elle n’est plus à lui, qu’il n’a donc plus le droit à ces gestes tendres, ces rapprochements qui lui font tant envie. Elle lui ouvre les yeux sur cette ligne invisible qu’ils ne peuvent plus franchir. L’adultère, le mal. Casey s’y refuse. Pourtant, il n’arrive pas à rester loin de Mae bien longtemps, il a ce besoin de la sentir près de lui, de la toucher de toutes les manières. Il s’arrête, interdit. Soupire presque douloureux, alors qu’il doit retirer ses mains du ventre de Maeve. L’amoureux qui se refuse à être infidèle est d’autant plus perdu. Qu’a-t-elle demandé ? Zoey ? Il marmonne, bégaie presque, cherche ce qu’il y a dire. Jusqu’à ne rien dire, finalement. Rien de concret. Il hausse les épaules, il s’excuse.

Et puis, il revient à la raison de leur présence. Celle qu’il a trouvé pour la faire venir, pour la revoir. La musique. Une reprise acoustique de quelques choses. Mae semblait maîtriser la première, bien qu’il s’y soit perdu, fondu contre elle. Il ne leur restait qu’à voir de quelle manière ils allaient intégrés les autres extraits, tout en gardant le meilleur de I say a little prayer for you. « Tu te sous-estime toujours ! » qu’il lui rappelle, alors qu’elle replace une mèche de ses cheveux longs, qu’il sait soyeux et avec lesquels il a envie de jouer. S’il pouvait les ramener vers l’arrière et dévoiler son cou. Il trouverait le moyen de passer outre le bout de tissus qui couvre aussi son épaule. Il les embrasserait l’un et l’autre, lentement et... « On va s'asseoir et on fait un premier jet pour voir comment ça rend ? » qu’elle propose. Elle le sort de sa torpeur. Casey accepte. Il attrape donc l’une de ses guitares acoustiques d’une main. La tenant par le manche, il fait deux pas et se penche vers l’avant afin d’attraper des tablatures des chansons de la grande Aretha, qu’il a préalablement annoté. Il grogne. Les documents ne sont plus sur l’ampli. « J’croyais les avoir mises là... » qu’il marmonne entre ses dents. Le musicien se relève, balaie la pièce des yeux. Il les aperçois un peu plus loin, sur le canapé.

Alors, il s’y rend et attrape la pile de papier, avant de prendre place sur le sofa. Maeve le rejoint et se lance dans un monologue. Elle expose ses idées au musicien, relativement à la mise en scène qu’elle imagine pour la video. Quelque chose de simple, sans extravagance. Seulement, le jeune homme est distrait, et affreusement inconfortable. Casey hoche la tête, lance des "oui, ok" à l’occasion. Il écoute à peine. Il n’a plus très envie d’être là... avec elle. Pourtant, il n’a pas envie d’être loin d’elle non plus, ni même à la maison avec Zoey. Il faut dire que le prénom de cette dernière, dans la bouche de Mae fut une véritable gifle. « Ça va dépendre de ce qu'on fait. » Il détourne les yeux, les déposent sur les feuilles de musique. Elles ne sont plus dans l’ordre qu’il leur avait donné, alors, il les feuillettes un peu et tente d’en refaire le tris. Il en dépose deux par terre, un peu plus loin. Elles ne sont pas dans le bon registre. Ni au niveau de ce qu’ils souhaitent faire, ni au niveau des tonalités. Depuis le temps, il connait bien l’étendu de la voix de son amie. Si elle se sous-estime, lui, sait quelles sont celles qu’elle peut atteindre, et ce, autant dans les aigus que les graves.

Évidemment, la belle chanteuse parle toujours de cette vidéo qu’ils souhaitent réalisé en l’honneur de l’artiste disparue, mais, elle n’a jamais si bien dit. Qu’est-ce qu’il fait ? Qu’est-ce qui lui prend, à Casey ? Lui-même, n’y comprend rien. Et il se retrouve chambranlant, chaque fois. « Ouais, hum... » Un coup d’oeil, le temps d’assimiler l’information qu’elle lui a donné pour ne pas avoir l’air de ne pas l’avoir écouté et il reprend. « On verra, oui, mais, j’pense que la simplicité est de mise. J’voudrais mettre l’accent sur ta voix, l’émotion. Alors, peu importe l’endroit que l’on choisi, on va déplacer quelques accessoires pour un décor plus épuré. Là-bas, ça peut être pas mal. Deux bancs, l’un à côté de l’autre, les caisses de son de chaque côtés sur fond blanc, peut-être. Avec les guitares accrochés comme ça au mur, et on pourrait alors déplacer celles-ci sur leurs trépieds et les déposer ailleurs, le temps d’une chanson. Je te verrais, alors, avec le micro en main, peut-être... Tu verras comment tu le sens ! » Il se racle la gorge, et un sourire plus tard, il ajoute : « Peut-être que tu pourrais garder cette tenue. J’te connais, j’sais que tu pensais sûrement te changer, mais... T’es belle ! Tout le temps. Mais, maintenant, j’te trouve belle. Vraiment. Et j’aime ce que tu portes, j’trouve ça sexy.... »






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MessageSujet: Re: I can’t see myself leaving you... ft Maeve   I can’t see myself leaving you... ft Maeve EmptySam 8 Déc - 15:34

I can’t see myself leaving you...

Ça faisait mal. J'avais regardé un million de films cheesy avec Darcy au cours de ma vie et j'avais toujours imaginé que les chagrins d'amour faisaient mal au cœur comme aucune autre douleur. Je ne m'étais jamais attendu à ce que ça soit une telle douleur physique toute entière. Je n'avais pas seulement mal au cœur, j'avais mal partout. Ma tête tourbillonnait entre souvenirs, rêves et réalité, au point de me causer une migraine comme j'en avais rarement eu, mes muscles brûlaient de guider des mouvements vers lui, pour le toucher, l'aimer et les retenir faisait mal. Au bras, aux jambes, aux hanches... La douleur du désir inassouvie complétait le tableau et mon dos faisait mal de supporter toute cette tension, partout, tout le temps. Aimer un homme qui ne peut pas vous aimer librement faisait mal, mais pas qu'au cœur, ni à l'âme. Simplement partout. Évacuer la pression demandait qu'il recule, ce qu'il n'aurait sans doute jamais fait si je n'avais pas parlé de la seule personne qui nous empêchait de faire une bêtise... Enfin... Nous... Lui. Parce qu'honnêtement, je ne comprenais plus pourquoi Zoey, si aguicheuse, si désirable, si encline à jouer avec moi, devrait être un frein, quand elle n'avait pas hésité à me faire franchir les limites avec elle. De la même manière que je n'avais pas vu, avec Zoey, pourquoi Casey devrait m'empêcher de me découvrir avec elle. Lui qui me jurait m'aimer encore à la folie. Non. Zoey n'était une limite que pour lui et il n'était une limite que pour elle. Et moi, prise entre deux flammes désirables, j'étais le papillon dont les ailes brûlaient, ainsi que tout le corps... L'aguicheuse qui détruisait ce couple pourtant sincère et amoureux.

Je fermais les yeux, retenant mes larmes, refusant de lui montrer, une fois encore, combien j'étais faible. Je devais continuer. Aller jusqu'au canapé, expliquer ce que je voyais pour l'image. Travailler. Travailler et oublier combien j'étais amoureuse de lui. A la fin de mon explication, je posais les yeux sur lui. Après avoir perdu et retrouvé ses feuilles, voilà que maintenant, il essayait de les remettre dans un ordre précis. Pas les mettre. Les remettre. La manière dont il fronçait les sourcils trahissait qu'il avait déjà fait ce travail plus tôt et ne comprenait pas pourquoi il devait le refaire. « Casey Perkins et son extraordinaire sens du rangement ! », dis-je avec un petit rire. Je me laissais tomber sur le dossier du canapé, le regardant, avec amusement et tendresse. J'étais tombée amoureuse de l'homme tout entier. Son côté artiste perché avec. J'aimais comme il pouvait se perdre dans ses « délires » de musicien. Combien d'heures avais-je passé à la regarder composer des chansons ? Tester les accords les uns après les autres et écrire les paroles. Parfois sur une feuille, parfois sur ma peau. Du crayon ou du bout des lèvres...

A moitié affalé dans le canapé, je le regardais attentivement, alors qu'il m'expliquait qu'il voulait jouer sur la simplicité. Tout miser sur la voix et la musique, laisser tout le reste dans l'authenticité. Je frissonnais lorsqu'il souffla qu'il pensait que j'avais la bonne tenue, qu'il me trouvait belle et sexy. Un petit sourire se dessina sur mes lèvres, doucement et je restais encore, un moment, immobile. « Je t'aime... », soufflais-je. Réalisant trop tard que je l'avais dit. Une partie de moi voulait se redresser, s'enfuir, quitter même la brûlure de son regard, mais une autre partie de moi était totalement figée, plongée dans ses yeux, immobile, le cœur battant et les mains tremblantes.

Tant pis. Je rendais les armes. Ce combat était une guerre perdue d'avance. « J'ai essayé de ne pas y penser. J'ai essayé de tourner la page, le chapitre entier... le livre, putain même. Mais dès que ton nom apparaît sur mon téléphone, dès que ta voix atteint mes oreilles, dès que je te vois... Je t'aime et je peux rien faire contre ça... Et tout le monde me dit que tu ne le mérites pas. Que c'est bien la preuve que tu ne le mérites pas, combien j'ai mal et que tu n'es toujours pas là, mais... Je sais que tu m'aimes et que ça rend les choses encore plus compliquées. » J'aurais voulu arrêter de parler, m'enfuir, disparaître, cesser d'exister, tout sauf ça, mais je restais là. Encore et toujours. Je restais affalé, le regardant et lui déversant mon cœur tout entier sans aucun préambule ni avertissement. Les mots débordants de tous mes sentiments, mais la voix plate, comme si mon cerveau et mon cœur avaient décidé de se dissocier, mon cerveau disant abruptement tout ce que mon cœur retenait depuis trop de temps. « Mais il y a Zoey. Tu l'aimes. Bon sang, je sais que tu l'aimes. Je le vois dans tes yeux. Et elle t'aime plus qu'elle n'a jamais aimé personne... Et ça devrait être simple. Tellement simple. Mais elle me fait ressentir des choses que je n'avais jamais éprouvé avant pour une fille et elle t'aime et tu l'aimes... » Est-ce que je venais vraiment de révéler mon plus grand secret. Il n'y avait qu'à elle (et Darcy si on pouvait vraiment la compter... Comme si j'aurais même pu le lui cacher) que j'avais fait part de mes sentiments, de mon trouble, de mes questionnements sur mon attirance pour cette femme... « Et je devrais juste... » Je fis un geste entre nous deux, vaporeux. « Pouf, disparaître du tableau. Et surtout, je devrais arrêter de parler... Je crois... »


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