Travis ⊰ Let's have some fun [HOT]

Depuis le temps que je fréquentais Travis, je le connaissais par cœur. En général, il était mon cobaye. Si je voulais être sûre de plaire à Casey dans une tenue, je la portais d’abord devant Travis pour voir sa réaction. Oh, il n’avait pas besoin de dire à voix haute ce qu’il pensait, je savais lire dans ses yeux. Il ne se gênait jamais pour me regarder alors je savais si j’avais du succès ou non dans une nouvelle tenue. Tous les deux, nous n’avions pas forcément besoin de mots pour communiquer, nous étions capables de nous comprendre en un seul regard. Nous étions tellement complices que dans la rue, on nous avait souvent pris pour un couple. Il n’était pas mon meilleur ami pour rien. En règle générale, j’aimais le taquiner, le chercher parce que j’adorais qu’on me dévore des yeux. Même si j’allais parfois loin, je m’arrêtais toujours à un moment donné parce qu’il y avait des limites à ne pas franchir avec un ami, surtout en étant en couple. Pourtant aujourd’hui, je ne reculais pas face à sa mise en garde. Au contraire même. J’avais besoin de réponses à mes questions qui me tourmentaient depuis peu. Je ne supportais pas de rester dans l’ignorance. Alors tant pis, j’assumais mes actes et je fonçais tête baissée. Je réfléchissais rarement avant d’agir, pourtant aujourd’hui, j’étais sûre de moi.

Je savais aussi, avec certitude, qu’il ne reculait jamais devant un défi. Nous étions pareils à ce niveau là. On ne se dégonflait jamais. Peu importe les risques et les conséquences qui en découlaient. C’était une question d’honneur, de fierté. Mon défi lancé, il ne tarda pas une seule seconde à réagir et je me retrouvais allongée sur le dos, lui au dessus de moi. Encerclant sa taille avec mes jambes, mes mains remontèrent le long de son corps pour attraper son visage fermement alors que mes lèvres dansèrent avec les siennes dans un baiser sauvage et ardent. Sentir son entrejambe contre la mienne avait le don de m’embraser toute entière. Je connaissais le gabarit de Travis, je savais que je n’allais pas être déçue du voyage. Qu’il sache s’en servir ou non n’était pas un problème, je savais prendre les choses en main et j’aimais prendre les commandes dès que je le pouvais. Je ne faisais pas partie de cette catégorie de filles qui se contentaient de faire l’étoile de mer et d’attendre que ça se passe. J’étais loin d’être passive, bien au contraire. Alors que sa langue se joignait à la mienne, l’une de mes mains se posa contre sa nuque tandis que l’autre descendit le long de son torse pour remonter son t-shirt pour le lui retirer.

Il s’affaira sur ma poitrine, délaissant mes lèvres et glissant ses doigts dans mon pantalon. Je mentirais si je disais que Travis ne me faisait aucun effet. Ses attentions à mon égard firent monter la température et je sentais cette chaleur envahir le creux de mon ventre. Fermant les yeux quelques secondes, je soupirais fortement et laissais s’échapper quelques gémissements légers. Je me mordillais la lèvre inférieure et glissais mes doigts dans ses cheveux tout en resserrant l’étreinte de mes jambes autour de sa taille. Cependant, c’était mal me connaitre que d’imaginer que j’allais rester sage jusqu’à la fin. Je l’attrapais par les épaules pour le pousser sur le côté pour qu’il se retrouve à son tour allongé sur le dos et je m’installais sur lui à califourchon. Assise sur son entrejambe dont je pouvais déjà sentir l’ardeur, je l’admirais dans toute sa splendeur, allongé là torse nu et à ma merci. Un sourire aux lèvres, je posais une main sur son torse pour le maintenir dans cette position et j’ouvrais mon pantalon de l’autre tout en ondulant mon bassin contre le sien pour faire monter le désir en lui. Je retirais même mon haut et mon soutien-gorge pour qu’il profite également de la vue.

Je me penchais vers lui pour revenir capturer ses lèvres tout en ouvrant son pantalon. L’occupant avec ma bouche, je glissais mes doigts dans son boxer pour aller caresser directement l’objet de toutes les convoitises. Il était effectivement déjà bel et bien prêt à l’emploi. Bien, au moins j’étais rassurée sur le fait que j’étais encore désirable aux yeux d’un homme. Je quittais ses lèvres pour laisser les miennes parcourir sa mâchoire, son cou, son torse pour descendre jusqu’à son pantalon. Jetant un œil vers lui, sourire aux lèvres, je baissais légèrement le tissu pour libérer sa virilité fièrement dressée. Le caressant d’abord avec mes doigts, je finis par laisser glisser ma langue tout du long, quelques instants avant de laisser mes lèvres et ma bouche prendre le relai.

Quand on s’envoyait en l’air avec moi, ce n’était pas de tout repos. Je ne faisais pas partie de ces femmes dociles qui se laissaient faire et attendaient que les choses se passent. J’aimais être actrice de mon propre plaisir et de celui de l’autre. Avec les hommes, j’aimais le sexe sauvage, intense et sans temps mort. Il fallait que ça bouge, dans tous les sens du terme. Je ne supportais pas les mous du genou qui baisaient comme des tortues. Les coups de rein à deux à l’heure, très peu pour moi, j’avais tendance à m’ennuyer rapidement sans un rythme un minimum soutenu. A quoi bon coucher avec quelqu’un si c’était pour se faire chier tout du long ? Ça n’avait aucun intérêt à mes yeux. Pour moi, le sexe était bien trop important pour que ce soit négligé. Surtout pour moi. J’aimais quand le sexe était un combat acharné. Quand chacun tentait de dominer l’autre. Quand une bataille de pouvoir se mettait en place. J’aimais le sexe combatif avec un homme. Avec les femmes c’était différent, j’aimais la sensualité, la passion et la douceur. J’en venais même à me dire que le sexe avec une femme me manquait, parfois.

Jouant de ma langue et de mes lèvres sur l’entrejambe de Travis, je sentis sa main dans mes cheveux qui m’invitait à continuer. Jusqu’à ce qu’il attrape mon visage pour me demander d’arrêter sous peine de venir trop vite. Ce serait ballot en effet, même si j’étais toujours fière d’amener la jouissance de quelqu’un juste avec ma langue. Soutenant son regard, un sourire aux lèvres, mes doigts ne cessèrent pourtant pas de caresser son membre dressé. Il m’attira à lui et je remontais le long de son corps, le lâchant finalement mais laissant ma poitrine s’appuyer contre son torse. Ses lèvres parcoururent ma joue et mon oreille et après ses mots, je le repoussais en arrière pour qu’il se rallonge sur le lit. Quant à moi, je me redressais pour m’asseoir sur son bassin, posant mes mains sur son torse pour le maintenir allongé. « Pour l’instant ? » Lançais-je avec un sourcil haussé, un sourire en coin et un air de défi sur le visage. « En tout cas, tu ne peux pas nier que je suis douée avec ma langue. » Je le savais mais c’était flatteur, même s’il ne l’avait pas dit directement.

Je me levais pour sortir du lit le temps de retirer mon pantalon et ne garder que ma petite culotte. Je ne voulais pas l’enlever pour l’instant parce que j’avais quelques idées en tête pour le faire languir. Je ne voulais pas lui donner ce plaisir de m’offrir à lui trop vite. Je voulais faire monter au maximum le désir en lui. Je voulais qu’il me prenne sans retenue. Qu’il me montre à quel point il me désirait, de toutes ses forces. Je voulais voir son côté sauvage et bestial, parce que ça m’excitait. Sans me départir de mon sourire narquois, je repris place à califourchon sur lui, laissant uniquement le tissu de mon sous-vêtement comme barrière entre nos deux intimités. Fermant les yeux et me mordillant la lèvre inférieure, je commençais à bouger mon bassin contre le sien dans une danse lascive. Mes mains se posèrent dans mon cou, pour me caresser lentement, descendant jusqu’à ma poitrine où je m’attardais. Pour parfaire le tout, je laissais s’échapper quelques gémissements, histoire de l’allumer bien comme il fallait. Prends-moi Travis, prends-moi sans ménagement.