Enya Hamilton

Durant mon enfance, j’étais une petite fille souriante et qui réclamait souvent un moment de tendresse à ses parents, j’adorais les câlins, d’ailleurs cela n’a pas vraiment changé aujourd’hui. J’aimais aussi particulièrement dessiner et je m’intéressais bien plus à mes crayons de couleur et a une grande feuille qu’aux dessins animés qui passaient à la télé, bien sûr qu’il y avait certains dessins animés que j’appréciais, mais ils étaient relativement bien rares. Alors je dessinais et mon talent créatif évolua avec le temps, car il faut bien avouer qu’au début ce n’était que du gribouillis. Lorsque je dessinais, j’étais sois dans ma chambre ou bien dans la cuisine quand ma mère cuisinait. J’aimais passer du temps avec ma mère et lui montrer mes chefs-d’oeuvre si on peut appeler cela comme ça.

Mon adolescence ? Cela s’est passé relativement bien, je n’avais personne pour m’ennuyer et si c’était le cas, je pense que ma soeur aurait réagi, elle a son caractère, il faut bien l’avouer, je me suis déjà disputé plus d’une fois avec elle durant notre enfance, enfin c’est loin derrière nous tout cela. Au lycée, je n’étais pas l’une des plus populaires, mais je n’étais pas totalement effacé non plus, j’étais entre les deux, j’avais mes amis et j’avais surtout mes études, je faisais tout pour être une bonne élève et ramener des bonnes notes, car je savais que plus tard, cela finirait par payer. Je continuais également le dessin et puis j’effectuais aussi des croquis qui représentaient des robes, des pantalons, etc. J’avais un classeur rien que pour mes créations, ma mère me disait toujours que j’avais un don, j’ai donc appris aussi à coudre et je savais parfaitement refaire mes croquis en grand, la plupart de mon dressing a été créé par moi et tout en couleur, il est vrai que je n’aime pas porter de noire.

Après le lycée, j’obtiens mon diplôme avec mention bien et des encouragements de nombreux professeurs, cela m’a permise d’avoir une belle bourse pour rentrer à la fac et sans surprise pour de nombreuses personnes, je m’oriente vers la mode. Je m’installe alors au campus de l’université de Melbourne, bien sûr j’étudiais sérieusement tout en trouvant un moment pour m’amuser un peu et puis vers fin 2015 début 2016, je fais la rencontre d’un jeune homme, nous ne sommes pas sortis tout de suite ensemble, mais cela ne m’a pas empêché d’être sous son charme et surtout son sourire, je crois que c’était une chose que j’aimais le plus chez lui. Notre relation n’a tenu que trois mois.

Je ne me suis rendu compte qu’au moment où il a rompu avec moi que je tenais bien plus à lui que je ne l’aurais dû surtout en voyant que pour lui ce n’était peut être qu’un moyen de ce passé le temps, c’était ses mots à lui pas les miens et c’était si dur et humiliant, que je n’ai pas cherché à le revoir. Il n’y avait pas qu’à cause de son comportement, tout s’est enchaîné cette année-là puisque j’ai perdu mon père. Alors déjà que personne n’avait été au courant de ma relation avec ce fameux garçon, j’ai tout gardé pour moi ce n’était pas le moment et je ne l’ai jamais avoué à ce jour. La perte de notre père était déjà difficile et il m’est arrivé plus d’une nuit de me réveiller en pleurant dans ma chambre à la Fac, je me consacrais alors plus durant cette période à ma famille, mais aussi à mes études, car si une chose était sûr même si j’ai plus d’une fois pensé au cours de cette année là arrêter mes études, mon père ne l’aurait pas accepter et je sais que je l’aurais regretté par la suite, j’avais des rêves et je les aurais probablement gâchés enfin plutôt ralenti. J’ai tenu le coup en faisant doucement mon deuil, je redevenais peu à peu cette jeune femme souriante et qui aimer rire de tout et de rien de nouveau.

Aujourd’hui cela fait presque un an que je suis dans une maison de couture où j’ai été stagiaire auparavant, je me suis retrouvée avec un poste à plein temps pour mon plus grand bonheur enfin du moins au départ, car au fil des mois, j’ai fini par désenchanter, car les dirigeants me freinent souvent dans ma créativité, j'ai effectué ce qu’ils attendent de moi pour pouvoir garder mon poste seulement je sais qu’un jour, je partirais pour voler de mes propres ailes. Par contre je pense que j’aurais bien dû mal à faire confiance à un homme à nouveau, les seuls en qui j’ai le plus confiance restera mon grand frère et mon meilleur ami. La prochaine fois que l’un d’entre eux me brisera le coeur, je lui couds les lèvres histoire.