Forget about theory. What does it feel like when we're together?

Une enfance aisée ? Une enfance pauvre ? Je vais vous répondre ! J'ai toujours eu une enfance relativement aisée. Ma mère, est mannequin et mon père, est un producteur de musique reconnu et respecté. Je n'ai jamais eu de problème dans ma vie pour avoir ce que je voulais car mes parents ont toujours voulu veiller à ce que je sois heureuse et que je puisse avoir ce que je souhaitais et souhaite actuellement, mais à condition que je respecte certaines règles. Je ne dois pas mal me comporter pour respecter l'image de la famille. Mais même si j'adore mes parents et que je donnerais absolument tout pour eux, je reste une enfant qui a besoin d'extérioriser et surtout de tester certaines nouvelles choses. Cependant, bien que j'adore tester les limites de ce que je peux faire, je ne suis pas non plus vulgaire lorsque je suis dehors. Je n'aurais probablement jamais trouvé le travail qui est fait pour moi, celui qui va clairement me plaire et ou je vais m'épanouir comme chanteuse. C'est en testant que j'ai réussi à trouver ma passion et ce qui me rend réellement vivante. Écrire ou même jouer sur mon piano dans ma chambre a souvent été ce qui m'a toujours détendu, qui m'a permit de rester calme quand j'ai eu parfois envie de dire merde à tout le monde.

J'ai beau avoir pris des cours pour pouvoir jouer de la guitare ou bien du piano, je n'en ai jamais pris pour le chant. Et comme je veux faire mes preuves de moi-même, j'ai toujours caché le fait que je chante à mes parents. Ne chantant qu'au lycée, ou bien lors de mes sorties entre amis. Ma meilleure amie, m'a encouragé à m'inscrire à un concours de chant en prenant un pseudo afin de ne pas être aidé simplement par mon nom de famille. J'ai eu peur pour les auditions, après tout ce n'est pas parce que mes amis trouvent que j'ai une jolie voix que ça veut dire que j'en ai réellement une. Par chance, c'était une audition à l'aveugle où j'étais partie en voyage en France. Et la réaction des jury a été pour moi un soulagement, j'ai été prise et j'ai alors continué à me battre contre mes concurrents bien que j'aie été amie en dehors des plateaux avec eux et après des semaines de combats, j'ai fini par remporter le concours et j'ai donc révélé mon véritable prénom en expliquant que je ne veux pas être aidé par nom de famille ou même par la notoriété de mes parents. Je voulais à ce moment-là faire mes preuves moi-même et non que mon père ne me lance. Une fois le concours fini, je suis rentrée à Brisbane et j'ai signé avec le label de mon père en insistant pour prendre ma meilleure amie comme manager et j'ai ensuite déménagé dans une maison à Melbourne en sa compagnie.

Pourquoi Melbourne ? Alors que j'ai toujours vécu à Brisbane et bien simplement parce que je voulais faire un pas vers la famille de mon oncle dont je n'étais pas réellement certaine qu'il sache que j'existais depuis qu'il avait coupé les ponts avec la famille. Même si j'ai appris ce qui avait fait partir mon oncle et couper tout contact avec sa famille et même si j'avais exprimé mon sentiment à mon père sur cette histoire et qu'il aurait dû apprendre à connaître le véritable sentiment de son frère avant de prendre position. Mais en soit comme je savais que c'était un sujet sensible, je ne m’étais exprimé qu'une fois devant mon père et mes grands-parents puis-je n'étais jamais revenue sur cette discussion. Et voulant m'éloigner de la surveillance de mon père, j’ai profité de l'occasion pour me rendre à Melbourne dans le but de rencontrer le reste de ma famille que j'ai là-bas.