(flash back) Le coeur de l’homme se révèle dans la tentation. PV: Will

Eva Thompon feat. William Lockwood

L'une des plus grandes douleurs est d'aimer une personne que tu ne peux pas avoir.

J’avais pris une grande inspiration avant de me laisser aller dans le fond du bassin avec lui. Je ne lui avais pas lâché sa main et je ne comptais pas le faire du tout. J’avais vraiment besoin de me sentir en sécurité. Heureusement pour moi, il n’y avait pas que des requins dans le bassin. J’aimais bien être sous l’eau, je me sentais bien et je me sentais libre. Enfin, à partir du moment où il n’y a pas de requins. Je les cherchais automatiquement du regard. Ils n’étaient pas loin et ils se fichaient complètement de notre présence pour tout dire. C’était tant mieux. Le requin était un animal que j’avais toujours trouvé impressionnant, mais le voir d’aussi prêt, c’était encore pire. Et encore, ce n’était pas les plus gros qu’on pouvait trouver au niveau des espèces. Will me fit signe qu’on allait se déplacer. Je restais toujours derrière lui tout en regardant autour de moi. Pour le moment, tout allait bien.

Je le suivais donc dans le bassin et on allait s’assoir sur un rocher. Je regardais autour de moi. Il n’y avait pas à dire, le spectacle était vraiment à couper le souffle. Tout était calme et plus j’y pensais, plus je me disais que j’avais vraiment bien fait d’accepter. Mais mine de rien, je jetais quand même un coup d’œil en direction des requins. J’essayais de calmer ma respiration malgré la peur qui m’habitait. Car je savais que pour économiser de l’oxygène, il fallait calmer sa respiration. Plus les minutes passaient plus j’arrivais à me détendre. Je n’avais toujours pas lâcher la main de Will, je me sentais bien avec lui. Depuis le temps que je le connaissais, je me rendais compte qu’il jouait un peu tous les rôles. Il était comme mon père, comme mon grand-frère et c’était aussi un très bon ami. Mais, je ne sais pas, plus je passais du temps avec lui, plus les sentiments que je ressentais envers lui se renforçaient.

Eva Thompon feat. William Lockwood

L'une des plus grandes douleurs est d'aimer une personne que tu ne peux pas avoir.

On finissait par remonter à la surface. Très franchement, j’étais vraiment fier de moi. Je sais que ce n’était pas un exploit incroyable pour certaines personnes, mais pour moi, ça l’était clairement. En revanche, je me rendais vraiment compte que j’en avais fait tout un foin pour rien du tout. Une chose était certaine, je n’aurai fait ça avec aucune autre personne que Will. J’avais une confiance totale en lui. Je savais que quand ce dernier me disait quelque chose, je pouvais vraiment y aller les yeux fermés. Une fois sortie du bassin, je me retournais afin que ce dernier puisse me retirer les bouteilles. Une fois fait, je retirais mes palmes moi aussi. Je regardais à nouveau dans le bassin, dire qu’il y avait encore quelques minutes, je m’y trouvais encore.

« Merci Will » Je lui fis un joli sourire tout en remettant une de mes mèches de cheveux mouillées derrière mon oreille. C’était drôle mais je n’avais pas envie que cette soirée se termine. Il était rare que je me retrouve seule avec lui. Oui je sais, c’est certes un peu égoïste, mais j’aime bien l’avoir juste pour moi. Je soupirais en me disant que j’allais devoir me remettre à mes révisions. Mes examens approchaient à grand pas et je n’avais pas droit à l’erreur. J’avais toujours été une étudiante studieuse et ça avait été pire quand mes parents sont décédés. Je me réfugiais dans les études afin de ne pas penser à autre chose. Je retirais ma combinaison et je me retrouvais à présent en maillot de bain devant Will. Ce qui n’était pas la première fois d’ailleurs. « Je t’aide à ranger et je vais devoir retourner à mes devoirs pour ma plus grande joie… » Je me consolais en me disant que c’était pour la bonne cause et que lorsque tout ceci serait terminé, je pourrais passer à autre chose. J’avais franchement hâte d’avoir un meilleur salaire afin de pouvoir me prendre un appartement un peu plus grand que celui que j’avais actuellement.

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L'une des plus grandes douleurs est d'aimer une personne que tu ne peux pas avoir.

J’avais réussi à vaincre ma peur et mon appréhension et rien que pour ça, j’avais vraiment été fier de l’avoir fait. Comme quoi, je pouvais vraiment tout traverser si Will était avec moi. Il me faisait dépasser mes limites et il arrivait à endurcir ma confiance. Personnellement, c’était le seul qui y arrivait. Il savait trouver les mots. Quand il se mit en boxer, je ne pu m’empêcher de le regarder aussi discrètement que possible. Il était vraiment très bien foutu. Car j’en vois passer des hommes de plus de quarante ans à la plage par exemple et très franchement, ils ne vendent vraiment pas du rêve. Will est le genre d’homme qui s’entretien, et je dois dire que c’est un plaisir pour les yeux. Je racle ma gorge et je décide de me concentrer sur ma prothèse afin de penser à autre chose.

Je ne pus m’empêcher de lui faire un joli sourire. « Oui je sais, mais si je ne termine pas, je vais devoir passer mes jours de congés à réviser et je n’en ai franchement pas envie.. » J’avais besoin et envie de prendre du soin pour moi. Cela faisait bien trop longtemps que je n’avais pas fait les magasins ou le cinéma avec Roxie. Ce serait bien que je l’appelle un de ces jours. On s’écrivait souvent et on s’appelait souvent mais ce n’était pas suffisant pour moi. On se mit ensuite à ranger le matériel. Il était absolument hors de question que je le laisse ranger tout seul. A plusieurs reprises, on s’était frôlé les mains et je riais quand ça arrivait. Je ressentais quelque chose d’étrange dans mon ventre quand ça arrivait. Une fois les bouteilles pratiquement rangées, Will me prit la main et ne me lâcha pas cette fois. Etrangement, je ne cherchais pas à la retirer non plus. Je plongeais mon regard dans le sien et je me rapprochais de lui sans le lâcher. Est-ce qu’il était autant attiré par moi que moi par lui ? J’avais vraiment envie de l’embrasser mais je n’osais pas.

Je ne voulais pas gâcher la relation que j’avais avec lui. Et si je l’embrassais et qu’il me repoussait ? Est-ce qu’il attendait que ça ? Est-ce que c’était moi qui devais faire le premier pas ? Je ne savais pas du tout ce que je devais faire, mais une chose était certaine, je ne me gênais pas pour le regarder de haut en bas.

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L'une des plus grandes douleurs est d'aimer une personne que tu ne peux pas avoir.

Je m’avançais vers Will sans vraiment avoir d’explication. C’était ridicule mais pour dire la vérité, je n’avais jamais embrassé de garçon jusqu’ici. Je ne pouvais pas m’empêcher de le dévorer du regard. Avec lui, je me sentais bien, avec lui, je me sentais en sécurité, mais clairement, j’en voulais plus… Le truc, c’est que j’étais persuadée que lui aussi car je vis une étincelle de désir dans ses yeux. Enfin du moins, je le supposais car pour le moment, il n’avait pas du tout l’air décidé de me stopper. J’avais l’impression d’être attirée par lui comme un aimant. Quand je me trouvais dans la même pièce que lui, je ressentais une attraction que je ne pouvais pas expliquer. J’étais prête à aller jusqu’au bout sans lui dire que je n’avais encore jamais rien fait avec qui que ce soit. Oui, pour le coup, j’étais vraiment complètement vierge. Les garçons que je fréquentais à l’école ne m’attiraient pas du tout. En plus, on n’avait pas les mêmes centres d’intérêts, en revanche, avec Will oui. Il n’y avait qu’un garçon avec qui je m’entendais vraiment bien, c’était Lucas. Mais lui, je le considérais vraiment comme mon frère et c’était pareil pour lui. Il n’avait jamais rien tenté envers moi et moi non plus. J’aimais vraiment le respect dont il faisait preuve à mon égard. Je pouvais compter sur lui à n’importe quel moment tout comme ce dernier pouvait compter sur moi. Oui, Lucas était vraiment un mec bien et il rendrait une fille vraiment heureuse.

Will m’attira brusquement contre lui et je ne pus m’empêcher de pousser un petit cri de surprise. Je posais ma main sur son torse. Bon sang, cet homme avait une musculature incroyable. Quand je sentis sa main dans le creux de mes reins, un délicieux frisson me traversa le corps. Je ne le lâchais pas du regard et le moment que j’attendais depuis tellement longtemps arriva. Il m’embrassa, et autant dire que c’était vraiment plus que délicieux. Il me faisait reculer et je ne tardais pas à me retrouver dos au mur. Il me disait qu’il ne devrait pas, mais je ne voulais pas entendre ça. Je posais alors mon doigt sur ses lèvres pour le faire taire sans pour autant le quitter des yeux. Quand le silence se fit, je retirai mon doigt. « Embrasse-moi Will… » Je l’avais dit dans un murmure et je savais très bien que ça risquerai de déraper mais je m’en fichais. Depuis mon accident, j’avais vu à quel point la vie pouvait être courte et à quel point il était important de vivre à fond. Je n’allais donc pas m’arrêter en si bon chemin. Je passais ma main sur son torse sans le quitter des yeux. Je savais très bien que ce dernier ne m’obligerai pas à quoi que ce soit. Mais oui, j’en avais envie et j’espérai que ce dernier se baladait avec des capotes sur lui, car ce n’était vraiment pas du tout mon cas pour le coup.

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L'une des plus grandes douleurs est d'aimer une personne que tu ne peux pas avoir.

Oui, je sais, j’avais demandé à Will de m’embrasser. Demander ? Non, je l’avais supplié à vrai dire. Cela faisait des semaines que je me faisais violence. Rester dans la même pièce que lui en devenait douloureux. Je n’avais plus envie de lutter, j’avais envie de me laisser aller car comme on dit, on ne vit qu’une seule fois et la vie est courte.  Will s’était jeté sur moi avec un certain empressement. Lui aussi avait envie de moi apparemment et c’était comme si jusqu’ici, il avait attendu que je lui donne mon autorisation. Quand il me mordilla la lèvre inférieure, une décharge électrique me traversa le corps, je sentais mon rythme cardiaque s’accélérer. Est-ce que c’était ça que l’on appelait le désir ? Sand doute que oui. Je ne voulais toujours pas lui dire que je n’avais encore jamais rien fait avec des garçons. Enfin, jamais rien, il ne faut quand même pas exagéré, je ne suis pas une bonne sœur. J’avais déjà embrassé un garçon mais s’était durant une soirée quand on jouait au fameux jeu de la bouteille.